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Dossiers biographiques | Dossiers thématiques
Traduction et explication de texte de la chanson “Backdoor Man” par Howlin’ Wolf
Ecrit par Willie Dixon pour Howlin’ Wolf et enregistré par ce dernier chez Chess à Chicago en 1960 sur la face B de Wang Dang Doodle, Backdoor Man est un classique du Chicago blues…
Traduction et explication de texte de la chanson “Devil got my woman” par Skip James.
Enregistré par Nehemiah Curtis Skip James dans les studios de la Paramount à Grafton (Wisconsin), en février 1931, grâce au producteur H.P. Speir…
Traduction et explication de texte de la chanson “First time I met the blues” par Little Brother Montgomery.
Enregistré à Chicago chez Chess en mars 1960, ce morceau interprété par Buddy Guy symbolise à lui seul le Chicago Blues. Il a été écrit…
Traduction et explication de texte de la chanson “One meat ball” par Josh White.
Enregistré avec sa seule guitare par Josh White, pour Asch Records le 6 septembre 1944, ce morceau fut un des plus grand succès au milieu des années 40…
Traduction et explication de texte de la chanson “Prove it on me blues” par Ma Rainey.
Enregistré en 1928 chez Paramount, ce titre écrit et interprété par Gertrude Ma’ Rainey n’est pas à proprement parler un classique du blues connu de tous…
Au début du XXe siècle on les appelaient folkloristes ou ethnomusicologues. Aujourd’hui, ils se nomment “diggers” (“ceux qui creusent”), chercheurs de sons, chasseurs de vinyles rares, musicographes, et autres aventuriers des sons d’ailleurs. A l’heure où internet donne l’illusion que toute la musique est accessible et illimitée, ils partent au bout du monde pour trouver ou enregistrer des sons inédits, et le donner ainsi une nouvelle vie. Si l’Américain Allan Lomax a été l’un des pionniers de ces aventures sonores en enregistrant des vieux blues dans le sud des Etats-Unis …
Il y a 50 ans, un homme d’église originaire d’Atlanta en Georgie, prononçait un discours devenu légendaire. Ce fameux prêche, « I Have A Dream », fut le point d’orgue d’une lutte acharnée de la communauté noire pour obtenir l’égalité sociale et raciale au cœur des années 60. Le porte-parole de cette fronde populaire massive s’appelait Martin Luther King.
Lorsque Martin Luther King voit le jour le 15 janvier 1929 à Atlanta, les Noirs sont des citoyens de seconde classe qui n’ont aucun moyen de peser sur les choix politiques de la grande Amérique. Seuls les sportifs ou les artistes bénéficient de la clémence d’une société profondément raciste qui ne leur octroie que le droit de divertir la population à condition de ne rien revendiquer.
Au cœur des années 50, la société américaine semble évoluer. Certes, le conservatisme politique est toujours bien ancré dans les hautes sphères du pouvoir à la Maison Blanche, mais quelques inclinaisons progressistes du président Eisenhower laissent entrevoir une adaptation des valeurs sacrées à la réalité du quotidien.
Le 28 août 1963, il est raisonnable de penser que la situation des noirs va s’améliorer aux États-Unis. L’enthousiasme des manifestants est tel que l’on se prend à imaginer une nation multicolore, équilibrée et apaisée. Tous ceux qui eurent le privilège de se trouver à Washington en ce jour d’exception se souviennent de cette communion d’esprit qui avait réuni blancs et noirs sous le drapeau de la liberté et de la justice sociale…