La crise de 1929 et sa grande dépression économique vont chasser les Noirs les plus pauvres vers les grandes agglomérations le long du Mississippi jusqu’à Chicago et Detroit. Les émigrants Noirs…
Pendant la période de l’esclavage, la musique noire utilise des instruments d’origines diverses, tel le banjo, adaptation de plusieurs instruments d’origine africaine ou le fiddle d’origine irlandaise .
Si le Rock’n’roll (Elvis Presley) a de fortes racines dans le blues pas toujours avouées, la venue de soldats Noirs (GI’s) américains après la guerre en Europe avec leurs disques fait connaître et apprécier cette musique populaire aux jeunes européens.
La guerre a mêlé les Américains de toutes couleurs, dans la bataille, la souffrance, la mort et la victoire. La ségrégation raciale qui sévit toujours dans le…
Avant 1941, il n’existait pas vraiment de blues en Californie, un état sous-peuplé. Toute la musique noire était concentrée à Hollywood et il s’agissait de jazz swing pour l’essentiel.
Chicago a connu une intense scène du blues dès la fin des années 1920. Destination souvent ultime de la migration Sud Nord, grande ville dotée très tôt de studios d’enregistrement, quartiers noirs parsemés de bars et de cabarets… A Chicago, le blues prend un nouvel essor durant et après la Deuxième Guerre avec un afflux massif de Noirs venus du Mississippi et de l’Arkansas.
Si le blues est effectivement né dans les communautés noires rurales du Sud Profond, dès qu’il a été enregistré, il a pris des formes que les producteurs, à la recherche du succès commercial avant tout et donc désireux de publier des disques au plus large public, ont largement contribué à façonner.
Dès l’époque de l’esclavage, il y a un mouvement de migration des Noirs vers les Etats du Nord non esclavagistes puis, après 1875, non ségrégationnistes. Il s’agit d’abord des trains de l’évasion (freedom trains) organisés par les mouvements anti-esclavagistes. Ce qui explique l’existence d’une population noire déjà forte dans les grandes villes du Nord au XIXème siècle.
La guitare est presque l’instrument emblème du blues. Rare dans les Etats du Sud avant la fin du XIXème siècle (et longtemps considéré comme un instrument de pauvres), la guitare – pratique, transportable et de possibilités bien plus larges que le banjo ou le violon (fiddle) qui étaient jusqu’alors les instruments favoris des musiciens ruraux – est devenue la compagne obligée des musiciens itinérants au moment où s’est développé le genre blues.
Alors que le genre lui-même existait depuis plusieurs décennies, le tout premier blues enregistré, Crazy blues par Mamie Smith, une chanteuse noire de cabaret de New York ne date que de 1920.