Charles Burnett, seul cinéaste afro-américain de la série “Martin Scorsese presents the blues”, nous livre une vision autobiographique d’un enfant, Junior, 11 ans, confié pour 24h à son oncle fou de blues alors que sa grand-mère bigote y voit la musique du diable… Ce séjour initiatique ponctué d’une anthologie des pionniers du blues va permettre à Junior de s’approcher de l’environnement du blues : l’interdit, la tentation, les femmes et bien sûr la passion de la musique.
Dans Devil’s fire, Charles Burnett explore son propre passé. Enfant, il a vécu entre Los Angeles et le Mississippi et a découvert le blues, adoré de sa mère et déclaré “musique du diable” par sa grand-mère.
Son film unit la fiction et des images documentaires dans un conte sur la rencontre d’un jeune garçon avec sa famille dans le Mississippi en 1955 et les tensions entre les accords célestes du gospel et les plaintes “diaboliques” du blues.